Définissons l’homme, en tant qu’homme, au-delà de notre heureuse perdition.
Le dessein, est-il de fuir et ou d’accueillir notre fragilité par pure intention ?
C’est alors que fautes et faiblesses apparaissent tel un vertige, une absurdité.
Telle une culpabilité qui rend ivre, tel un oiseau en vol qui subitement a chuté.
Ô femmes, Vous le comprenez, non par expérience, mais par humilité
Vous n’osiez pas agir, par traumas, dans le drame, par absence de légitimité.
L’amour qui élève met la lumière chez l’homme, il est nu et ébloui.
La douleur qui monte sur l’échelle de la souffrance, tombe avec les larmes, affaiblie.
Je vois, je sens, je vis, j’agis, je survis, mais suis-je conscient ?
Je suis fort, je suis confiant et sûr, mais ai-je été prudent ?
Cet enfant intérieur qui est innocent, courageux par sa prime nature
Cet adulte qui exprime sa colère derrière son voile, en travaillant sa plume
Cette sagesse qui est plus vulnérable que la beauté, et offerte à mes yeux
Cet ego assis sur un trône en paillette dorées, pour séduire les joyeux et désireux
Ce bonheur est éphémère, je le vois, je le sens, il nage à contre contre-courant.
Ce moi, encore plus vulnérable, quand ce bonheur voyage, dans un train lentement
J’eusse des larmes non autorisées, peur qu’elles existent, sans comprendre pourquoi elles sont nées
J’eusse à craindre mes ennemis, parce que je portai des valeurs, mais pas assez mes idées.
J’eusse le fort besoin de reconnaissance, par l’action, avec tant de passions méritées.
J’eusse à puiser dans mon être, sans être, à attendre des autres, sans être méprisé
Évitement, facilité et fragilité, manque de courage, voilà la recette de l’invincibilité !
Être parfait ou être sage, suis-je en paix ? À m’autoriser cette légèreté ?
Vulnérabilité du jour, vulnérabilité de la nuit, ton éveil est grand et nourrissant
Larme de ce jour, peur d’aujourd’hui, je me découvre vulnérable à chaque instant